Impacts : questions fréquentes

Y-a-t-il un risque de projection de glace quand il gèle ?

Les périodes de gel et l’humidité de l’air peuvent entraîner, dans des conditions de température et d’humidité de l’air bien particulières, une formation de givre ou de glace sur l’éolienne, ce qui induit des risques potentiels de chute de glace. Le territoire français est concerné par moins d’un jour de formation de glace par an (hors zone de montagne et côtière). Lors des périodes de dégel qui suivent les périodes de grand froid, des chutes de glace peuvent se produire depuis la structure de l’éolienne (nacelle, pales). Normalement, le givre qui se forme en fine pellicule sur les pales de l’éolienne fond avec le soleil. En cas de vents forts, des morceaux de glace peuvent se détacher. Ils se désagrègent généralement avant d’arriver au sol. Ce type de chute de glace est similaire à ce qu’on observe sur d’autres bâtiments et infrastructures. Lorsque les conditions climatiques sont favorables à la formation de glace, les constructeurs imposent l’arrêt des éoliennes. Elles ne sont redémarrées que plusieurs heures après un changement de conditions météorologiques.

Y-aura-t-il un effet stroboscopique ? où et quand ?

En présence de soleil, une éolienne, comme toute autre structure, projette une ombre sur le terrain qui l’entoure (effet de pénombre). La rotation des pales entraîne également une interruption périodique de la lumière du soleil (effet stroboscopique ou effet d’éclairs réguliers).

Ces deux effets s’observent à proximité des éoliennes et sont d’autant plus importants que le soleil est « bas » et que le ciel est dégagé de tout nuage. Une étude simule ces effets. Les simulations sont tout d’abord effectuées selon une démarche maximaliste s’appuyant sur les hypothèses suivantes :

  • le soleil brille toute la journée, du lever au coucher ;
  • la surface du rotor est toujours perpendiculaire à la ligne entre l’éolienne et le soleil ;
  • l’éolienne est toujours en rotation ;
  • l’influence de l’ombre est maximale (étirement de l’ombre portée à 2 000 m pendant toute la journée) ;
  • l’inclinaison minimum du soleil à partir de laquelle une ombre est possible est de 3° ;
  • toutes les habitations possèdent une ouverture vers le parc éolien ;
  • Aucun masque végétal ou autre ne limite la diffusion de la lumière.

Lorsque l’étude démontre un impact avéré, des mesures de bridage sont prises (arrêt temporaire des éoliennes le temps que l’ombre se déplace ou que le soleil se voile).

Qu’est ce que des infrasons ?

La fréquence correspond au nombre de vibrations par seconde d’un son. Elle est l’expression du caractère grave ou aigu du son et s’exprime en Hertz (Hz).

  • les infrasons de 0 à 20 Hz, inaudible par l’homme ;
  • les ondes sonores perçues par l’homme : de 20 Hz (très grave) à 20 000 Hz (très aigu) ;
  • les ultrasons au-dessus de 20 000 Hz, inaudible pour l’oreille humaine.

Les émissions d’infrasons peuvent être d’origine naturelle ou technique :

  • Origines naturelles : les orages, les chutes d’eau, les événements naturels (tremblements de terre, tempêtes, …), les obstacles au vent (arbres, falaises, …).
  • Origines techniques : la circulation (routière, ferroviaire ou aéronautique), le chauffage et la climatisation, l’activité industrielle en général, les obstacles au vent (bâtiments, pylônes, éoliennes,…).

Y-aura-t-il des infrasons ?

Les éoliennes génèrent des infrasons du fait principalement de leur exposition au vent et accessoirement du fonctionnement de leurs équipements. Les infrasons ainsi émis sont faibles comparés à ceux de notre environnement habituel. On notera par ailleurs que l’émission des infrasons reste identique si l’éolienne est en fonctionnement ou à l’arrêt.

Y aura-t-il un impact sur le prix de l’immobilier ?

Climat-Energie-Environnement a réalisé, en 2008, un rapport qui a pour thème : l’impact de l’énergie éolienne sur le marché immobilier. Ce rapport démontre l’absence d’impact significatif de l’éolien sur la valeur des biens immobiliers autour de 5 parcs éoliens sur 240 communes de la région Nord Pas de Calais. De même l’installation des parcs n’a pas provoqué de baisse du nombre de demande de permis de construire.

Et l’environnement ?

Les études ont révélé une absence de contrainte majeure :

  •  le périmètre se situe en dehors de toute zone d’inventaire ou de protection du patrimoine naturel,
  • l’implantation évite les zones humides et limite au strict minimum les aménagements sur l’Araize.

Y aura-t-il un impact sonore ?

Des études acoustiques ont été réalisées à partir de dix points de mesure à partir des habitations riveraines. Elles font apparaître que les émissions sonores du parc seront inférieures aux seuils réglementaires (+ 3 dB la nuit et + 5 dB le jour). Des mesures de réception acoustiques seront réalisées après la construction pour vérifier cette conformité.

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